Différents nerfs permettent les remontées sensorielles vers le système nerveux central. Des informations visuelles, olfactives, auditives, gustatives et tactiles sont traitées par le cerveau. Celui-ci libère alors des substances comme des neuromédiateurs ou des hormones qui vont avoir une influence sur certaines fonctions de l’organisme, mais également sur l’humeur et le comportement.
Certaines cellules présentes dans les tissus et les organes peuvent libérer des médiateurs destinées à avoir une influence sur le cerveau ou sur certains organes. En effet, les cellules de l’organisme possèdent des récepteurs qui peuvent être activés par certaines substances. Le comportement de la cellule est alors modifié.
Exemple 1 :
Alerte : Les cellules immunitaires génèrent des médiateurs qui informent le cerveau d’un état de maladie.
Réponse : Au sein du cerveau, certaines glandes libèrent des substances qui vont agir sur les zones liées à l’humeur et au comportement.
Résultat : Le cheval n’a plus de curiosité ni d’explosivité. Il réduit ses déplacements et ses contacts sociaux.
Conséquence : L’énergie est principalement mobilisée pour permettre au système immunitaire de “tourner à plein régime”. Le cheval évite les échanges de microbes avec les autres équidés.
Exemple 2 :
Perception sensorielle : Une information visuelle (présence d’un chien) remonte par le nerf optique vers le cerveau.
Traitement : La région liée au souvenir est stimulée (le cheval a déjà été gravement mordu par un chien). Le cerveau dit limbique (qui assure les réflexes de survie) est en alerte.
Réponse : Production d’hormones et de neurotransmetteurs.
Résultat : Le cheval a peur. Son organisme est prêt pour l’effort : son cœur bat vite et fort, sa circulation sanguine est augmentée, le foie travaille activement à la production d’énergie par le métabolisme des sucres.
Conséquence : Le cheval fuit le chien au grand galop.
Les différents médiateurs ont également des effets qu’on qualifie de rétroactifs. Cela signifie qu’ils activent également les récepteurs de cellules chargées de réguler leur production.
L’organisme est ainsi doté de mécanismes modulateurs qui lui permettent d’avoir des réactions en plusieurs phases, qui impliquent un grand nombre de phénomènes.
Ce fonctionnement complexe peut être perturbé par :
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