On appelle Dermite estivale récidivante des équidés (DERE) l’affection dont souffrent les chevaux, ânes et poneys sensibles aux allergènes contenus dans la salive de certains insectes.
Bien qu’on parle familièrement de “gale d’été”, il s’agit en fait d’une réaction allergique.
S’il n’est pas évident d’identifier une une dermite dès les premiers signes , il devient aisé de la reconnaître sitôt que les manifestations prennent de l’ampleur.
A ce stade, le confort de vie de l’animal est gravement compromis.
La DERE est une affection saisonnière car le principal responsable est un insecte de type culicoïde, dont le développement est ralenti par les températures hivernales.
Il s’agit d’une espèce de petit moucheron dont les femelles se nourrissent du sang de diverses espèces d’animaux et qu’on trouve surtout à proximité :
5 choses à savoir à propos de ces insectes pour évaluer les risques de démangeaisons en temps réel :
La salive des culicoïdes est susceptible de provoquer des allergies et les équidés, nous le savons, sont particulièrement concernés par ce problème.
Mais il existe également un risque sanitaire avec ces insectes, car ils favorisent la transmission des maladies, non seulement au sein d’une espèce, mais aussi entre les différentes espèces.
En outre, la montée progressive des températures ces dernières années pourrait lui permettre de coloniser de nouvelles régions, y apportant des maladies qui ne s’y trouvaient pas avant.
L’activité des culicoïdes fait donc l’objet d’une surveillance continue afin d’évaluer les risques sanitaires et mettre en place des mesures pour limiter leur prolifération, notamment en période d’épidémie humaine ou animale.
L’hypersensibilité à la salive des insectes responsables des dermatites estivales est héréditaire. En revanche, elle n’est pas contagieuse.
Certaines races d’équidés semblent particulièrement concernées : Pur-sang, Arabe, Frison, Islandais, Trait Breton, Shire, Connemara, Shetland, Welsh.
On envisage la possibilité que certains facteurs (alimentation, niveau d’exercice, …) augmentent les risques de l’équidé d’être touché par la DERE mais la corrélation n’est pas encore suffisamment documentée ni prouvée.
Les actions préventives contre la dermite :
Il n’existe actuellement aucun traitement dont l’efficacité ait été officiellement validée par des vétérinaires et chercheurs.
Les actions les plus couramment tentées sont :
La bonne nouvelle est que, lorsque la solution qui convient à un cheval a été trouvée, les symptômes diminuent d’année en année au lieu de s’aggraver.
C’est en tout cas ce que nous avons pu observer ici avec les chevaux soignés à l’aide de la gamme démangeaison.
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