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Rapidement douloureuses pour l’équidé lorsqu’on ne parvient pas à en venir à bout, les démangeaisons sont une source de tracas pour de nombreux propriétaires. Les produits naturels offrent des solutions efficaces du fait de la richesse de leur composition et des qualités de leurs ingrédients.
Identifier le problème cutané dont il souffre est un premier pas vers la guérison.
La dermatite la plus fréquente est la Dermite Estivale Récidivante des Équidés. Certains équidés déclarent - pour des raisons que l’on n’identifie pas encore totalement - une hypersensibilité à la salive de certains insectes piqueurs. Notamment ceux du genre culicoïde, un moucheron évoluant dans les zones tempérées. On appelle parfois cette hypersensibilité chronique “gale d’été”, mais il s’agit d’une réaction allergique. Les premiers symptômes apparaissent généralement entre 2 et 6 ans et sont saisonniers puisque les culicoïdes disparaissent l’hiver.
C’est par un temps clair, ni trop chaud ni trop froid et sans vent violent que l’activité de ces insectes est maximale. Ils apprécient de vivre à proximité des plans d’eau et du fumier. Il est utile de limiter le développement des culicoïdes non seulement car cela permet de prévenir la dermite mais également parce qu’ils peuvent être des vecteurs de maladie. Pour cela, il est préférable de ne pas placer les abris directement contre la rivière, de vider toute eau posée accumulée à proximité des chevaux (ex: abreuvoir inutilisé) et d’évacuer les crottins au fur et à mesure. A l’écurie, il faudrait idéalement éviter l’éclairage nocturne en saison estivale, nettoyer et vider les boxes qui ne sont plus utilisés (ex: écuries où les chevaux passent la nuit au boxe seulement l’hiver) et éloigner le plus possible la fumière des chevaux.
La dermite estivale se manifeste d’abord par des crins abimés et des zones légèrement dépilées, puis par de plus franches lésions. Le plus souvent, ce sont la queue, la crinière et éventuellement la ligne du dessus qui sont concernés mais vous pouvez également trouver des irritations et des croûtes sur la tête et les oreilles. L’équidé va se gratter de plus en plus souvent et devenir nerveux aux heures où les insectes piqueurs sont présents. L’inflammation provoquée par la piqûre peut finir par engendrer des douleurs intenses : votre équidé peut ne plus supporter d’être touché à certains endroits, et réagir violemment lors de la mise en place du harnachement ou d’une couverture. Un abattement et des signes chroniques de mal-être peuvent s’installer, associés à une perte de poids et un mauvais état général.
Au fur et à mesure des années, les symptômes gagnent en intensité et ne cessent plus que quelques mois par an, lorsque l’activité des culicoïdes est totalement nulle. La peau s’épaissit aux endroits concernés et le poil ne repousse plus. L’équidé présente des plaies importantes toute la saison estivale.
On ne sait pas exactement ce qui provoque cette allergie. Certaines races semblent davantage concernées. On estime que plusieurs gènes seraient impliqués mais ils n’ont pas été identifiés.
La DERE aurait un lien avec les autres dermatites allergiques et les allergies respiratoires (emphysème).
Les chevaux importés adultes de pays où le climat est différent semblent beaucoup plus sensibles à la piqûre des culicoïdes et sont particulièrement sujets aux dermites estivales.
Il n’existe pas de remède aux causes de la dermite - qui sont d’ailleurs mal connues - mais certaines mesures permettent de faire disparaître les symptômes.
La médecine vétérinaire n’a pas encore de solution miracle à proposer pour guérir la dermite. Les protocoles de désensibilisation n’ont pas encore un bon taux de réussite. Le vétérinaire peut proposer des anti-inflammatoires ou des antihistaminiques pour soulager l’équidé mais, là encore, l’efficacité n’est pas systématique. Le vétérinaire peut alors conseiller d’avoir recours à des soins externes pour faire cesser les démangeaisons.
Toutes les mesures visant à éloigner les insectes piqueurs sont efficaces puisque leur salive est à l’origine de l’inflammation qui provoque les démangeaisons. Néanmoins, elles sont difficilement gérables sur le long terme. Les insecticides doivent être appliqués très fréquemment pour demeurer efficaces. Ils sont susceptibles d’engendrer des résistances chez les insectes et leur utilisation est de plus en plus réglementée dans le souci de préserver l’environnement. Les couvertures peuvent être plus ou moins bien tolérées par les chevaux. Elles peuvent causer l’apparition de nouvelles lésions, soit par frottement (blessures), soit par macération humide (gales, pyodermites, mycoses). L’équidé peut détruire la couverture de manière systématique, de lui-même ou dans les interactions avec ses congénères. Enfin, la couverture demeure accidentogène : elle peut bouger en l’absence du propriétaire (équidé coincé ou paniqué), ou encore emprisonner un insecte qui parviendrait à se faufiler dessous (équidé rendu fou par la présence de l’insecte). Ces mesures ne sont donc pas idéales sur le long terme. Toutefois, elles peuvent permettre de soulager rapidement l’équidé durant la mise en place de solutions aux résultats plus durables. Si les actions pour éloigner les insectes du cheval sont absolument inefficaces, il est possible qu’il s’agisse d’un autre problème de peau que la dermite estivale.
De nombreuses lotions sont disponibles pour soigner les lésions de la dermite. Elles ont généralement plusieurs actions bénéfiques : soulager, protéger mécaniquement des insectes, stimuler la guérison. Un certain nombre de dermites sont gérées ainsi avec de très bons résultats. Vous trouverez dans cette catégorie plusieurs lotions, crèmes et macérâts ayant rempli leur rôle auprès de nombreux chevaux, ânes et poneys.
Pour espacer les soins ou pour les dermites les plus virulentes, d’autres actions permettent de voir les symptômes diminuer d’année en année.
Ces actions vont cibler l’intérieur de l’organisme : elles soutiennent des fonctions physiologiques essentielles.
On distinguera l’aromathérapie (huiles essentielles), la phytothérapie (plantes), la gemmothérapie (bourgeons), l’homéopathie et les soins énergétiques. De plus en plus de vétérinaires se forment spécifiquement dans ces domaines.
Nous privilégions quant à nous les mélanges de plantes car ils sont particulièrement adaptés au fonctionnement des équidés (qui sont des herbivores) et apportent de nombreux bénéfices avec très peu de risques et de contre-indications. Intégrés à l’alimentation, ils ne rajoutent pas une grosse charge de travail au soigneur. Autre avantage : l’ingestion de plantes est compatible avec un grand nombre d’autres soins alternatifs.
Dans le cas de la dermite, les fonctions physiologiques visées vont être principalement les fonctions d’excrétion (permettent l’élimination des toxines, des déchets métaboliques) car la peau est un émonctoire (participe à l’élimination des déchets). En stimulant cette fonction, on accélère l’évacuation des allergènes responsables de l’inflammation.
En tant que soutien interne, Dermix sera tout à fait adapté pour les équidés atteints de Dermite. Il favorise l’élimination des déchets, stimule la repousse du poil et aide à lutter contre les allergies.
Vous pourrez compléter son action par un soin externe : Dermios pour les crins et la ligne du dessus, Crème de Dermios pour le dessous du ventre, le contour des oreilles, la tête. Si votre cheval se gratte près des yeux ou de la bouche, vous pourrez appliquer le macérât de Calendula. S’il y a vraiment beaucoup de culicoïdes, vous pouvez appliquer de la Terre de diatomée sur l’ensemble du corps car sa texture abrasive et ses propriétés asséchantes les tuent. Durant le soin et le travail, vous pouvez appliquer le Bio-Repuls afin d’éviter que les insectes ne perturbent votre cheval ou ne l’incitent à fuir : soulagement pour lui, sécurité pour tous les deux.
Il s’agit d’une dermite allergique, mais qui n’est pas liée à la piqûre des culicoïdes. Les saisons durant lesquelles les symptômes sont visibles varient en fonction des allergènes impliqués.
Par conséquent, si votre équidé a une dermite dont les symptômes ne sont pas réduits par des mesures anti-insectes, et n’apparaissent pas systématiquement en été, vous pouvez suspecter une dermatite atopique. Si le problème de peau est manifestement contagieux, il ne s’agit certainement pas d’une dermatite atopique.
La gamme démangeaisons est également adaptée pour les chevaux atteints de dermatite atopique. Concernant les chevaux vraiment très allergiques, vous pourrez augmenter l’efficacité du Dermix en l’associant à du plantain. La Terre de diatomée ne vous sera en revanche pas utile, car elle agit sur les insectes et non sur les démangeaisons.
On parle de photodermatose. Elle est généralement liée à un produit ou une plante que le cheval aurait touché ou ingéré et qui va le rendre hypersensible aux rayons UV. Cela peut provoquer des démangeaisons, des lésions, des coups de soleil …
Plusieurs chevaux peuvent être simultanément concernés s’ils ont consommé/touché un même produit ou une même plante. Vous pourriez alors être induit(e) en erreur et penser à une maladie de peau contagieuse.
Tout d’abord, il est important d’identifier le produit ou la plante qui a provoqué la photodermatose afin de le retirer de l’environnement du cheval.
Des soins adaptés peuvent permettre d’accélérer la guérison des lésions.
Pour les soins externes, privilégiez plutôt le macérât de Calendula, très doux, apaisant, et adapté pour une application sur la tête.
En interne, vous pouvez utiliser Dermix afin d’aider d’une part l’organisme à évacuer les substances photosensibilisantes et d’autre part la peau et le poil à se régénérer. La Chlorelle (section herboristerie) joue le même rôle. Les cures reminéralisantes peuvent elles aussi être utiles pour accélérer la pousse : Ortie, Podomix, Vitamix, Fucus …
Prurigineuse, c’est-à-dire à l’origine de démangeaisons, la pyodermite est causée par la présence de bactéries. Il s’agit plutôt d’une complication d’un problème de peau qu’une affection à part entière. Un affaiblissement du système immunitaire, des lésions préexistantes (suites de dermite ou de photodermatose, blessures de harnachement) et le contact avec l’humidité, la boue, le fumier sont les facteurs d’apparition de la pyodermite. La dermatophilose, souvent confondue avec la gale de boue, fait partie des pyodermites.
En cas de suspicion, il faudrait veiller à ce que le matériel de soin, les tapis et les couvertures ne soient pas partagés par plusieurs chevaux.
Deux actions sont à mener : renforcer les défenses naturelles et nettoyer/réparer la peau.
Immun’mix aidera votre équidé à lutter contre le développement des bactéries. Vous pouvez y associer Dermios, Crème de Dermios ou Effaceur de Gale de boue. En automne, il est préférable d’utiliser une des deux crèmes plutôt que la lotion afin de maintenir une protection contre les intempéries et la boue.
La gale est provoquée par un parasite - un acarien - et occasionne également une chute de poil ainsi que, pour certaines, des démangeaisons. Elles sont contagieuses et se manifestent par des lésions qui peuvent se situer sur tout le corps. Il n’est pas évident de les distinguer des pyodermites sans prélèvement de peau par le vétérinaire. Si le problème est de faible ampleur et que vous choisissez d’assurer vous-même les soins, assurez-vous d’utiliser des produits à la fois anti-bactériens, anti-acariens et anti-fongiques. Le saviez-vous ? La gale de boue - la vraie - porte le nom de gale chorioptique. La gale des oreilles fait partie des gales psoroptiques.
Les mycoses - dont fait partie la dermatophytose, c’est-à-dire la teigne - peuvent amener les équidés à se gratter mais ce n’est pas systématique. La forme des lésions - ronde, comme une pièce de monnaie - doit vous alarmer. La contagion pour l’homme n’est pas impossible donc munissez-vous de gants. Il est nécessaire d’utiliser un soin anti-fongique.
L’Immun’mix aidera votre équidé à lutter plus efficacement contre les gales et les mycoses. En externe, l’Effaceur de Gale de boue est le plus adapté mais si vous avez du Dermios ou de la Crème de Dermios chez vous, ils pourront également convenir. En réalité, les soins externes de la gamme démangeaison sont de véritables “remèdes de grand-mère” qui permettent de prendre soin de toutes les peaux agressées.
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