Le cerveau en lui-même correspond à l’encéphale, séparé en deux hémisphères accompagnés du cervelet. La moelle allongée part du cerveau et relie la moelle épinière située dans la colonne vertébrale. Cet ensemble forme le système nerveux central.
Indispensable et fragile, il est protégé par trois éléments :
Le cerveau récupère un grand nombre d’informations concernant l’environnement extérieur (remontée des perceptions sensorielles) et l’environnement interne (informations nerveuses, hormones, taux de certaines substances dans le sang …).
Il organise alors la réponse à ces stimuli.
Enfin, le cerveau est doté de facultés particulières lui permettant d’assurer la prise de décision, l’apprentissage et la mémorisation. Il est le siège de la volonté et de la personnalité de l’individu.
Bien que le cerveau joue un rôle majeur dans le fonctionnement du corps, il existe des mécanismes locaux qui sont initiés par le comportement des cellules et non pas par le cerveau.
Le système immunitaire par exemple, réagit sans ordre du cerveau.
En revanche, ce dernier est averti de l’état de l’organisme et va réagir pour faciliter la tâche aux cellules immunitaires.
Il peut ainsi inhiber les comportements consommateurs d’énergie : recherche d’interactions sociales, comportements exploratoires … Voici pourquoi un animal souffrant aura tendance à s’isoler et à ne plus réagir à son environnement extérieur.
Chez l’homme, la plupart des phénomènes de dégénérescence, non liés à un traumatisme, ont été associés à des problèmes d’inflammations liés à un stress oxydatif. Chez le cheval également, il semble y avoir un lien entre les problèmes de dégénérescence, comme le cushing, et les phénomènes oxydants.
L’état inflammatoire chronique chez de nombreux individus est un véritable fléau sanitaire dans notre société moderne, tant chez l’homme que chez l’animal.
Ces problèmes inflammatoires génèrent toutes sortes de problèmes de santé : arthrose, pathologies respiratoires chroniques, problèmes cardiovasculaires, maladies chroniques de l’intestin, altérations hépatiques … et des problèmes de dégénérescence cérébrale.
Le vieillissement, les facteurs génétiques, certaines pathologies et l’hygiène de vie sont les principaux facteurs de risque.
On réduira les facteurs de risques avec de bonnes conditions de vie, une alimentation de qualité et des soins rigoureux en cas de pathologie, même considérée comme incurable (dermite, emphysème).
Il faudra notamment privilégier une alimentation complète incluant des nutriments variés, sans oublier les polyphénols, dont beaucoup sont de précieux antioxydants et neuroprotecteurs.
Les inflammations indésirables comme les allergies doivent être apaisées au maximum pour éviter un stress oxydatif qui fera vieillir le tissu cérébral prématurément.
Certaines plantes comme les orties sont des épurateurs de sol et concentrent les substances toxiques. Il faudra éliminer les parties aériennes après broyage si vous suspectez la présence de métaux lourds ou d’autres polluants dans vos prés.
Les chevaux sont également sensibles aux perturbateurs endocriniens comme les pesticides. Privilégiez des ingrédients issus de filières fiables surtout lorsqu’il y a une exposition récurrente à un produit, comme c’est le cas avec un aliment correcteur de fourrages.
Enfin, il faut mettre en place un cadre de vie satisfaisant pour éviter le mal-être et le stress chronique.
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